420 000 syndiqués du Front commun en grève

Cris de solidarité, tambours, trompettes et crécelles : les 420 000 syndiqués du Front commun en santé, en services sociaux et en éducation manifestent un peu partout au Québec — au rythme des klaxons — pour revendiquer de meilleures conditions salariales et de travail. Ils entament une série de trois jours de grève, qui entraîne la fermeture des écoles et des cégeps publics et ralentit les activités dans les hôpitaux.

Le Front commun, composé de la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS, dénonce le « surplace » dans les négociations sectorielles. « Il doit accepter, le gouvernement, de parler avec nous autres, misère, pas rien qu’essayer de nous parler de ses priorités », dit Sylvie Nelson, présidente du Syndicat québécois des employées et employés de services (SQEES-FTQ), lors d’un point de presse du Front commun en santé et services sociaux, tenu près du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) mardi matin.

« Messieurs les ministres, Madame LeBel, au lieu d’enrichir les millionnaires des Kings, commencez donc à vous préoccuper des conditions de travail pour améliorer le sort de tous vos travailleurs, dont 78 % sont des vraies queens ! » a-t-elle ajouté.

La crise dans le réseau public de santé et des services sociaux est à son « paroxysme », selon Réjean Leclerc, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). « Tout le personnel est en surcharge de travail, tout le personnel est en épuisement », a-t-il affirmé en conférence de presse. « On constate qu’aux tables de négociation sectorielles, le gouvernement, ce qu’il propose, ça ne fait pas le travail. Ils nous proposent soit des reculs, soit le statu quo. »

Le Front commun en santé et services sociaux réclame notamment pour ses membres davantage de congés ainsi que le remboursement de l’adhésion à un ordre professionnel. « On a aussi déposé des demandes au niveau des primes des quarts de soir, de nuit, de fins de semaine », a indiqué Josée Fréchette, première vice-présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS). « Les quarts défavorables, c’est plus difficile le recrutement. On a demandé au gouvernement de donner de meilleures conditions. »

Québec accusé d’intransigeance

Un peu plus tôt mardi, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) affilié à la CSQ avait aussi dénoncé « l’intransigeance » de Québec et son manque d’ouverture aux tables de négociations. Mêmes récriminations chez les organisations syndicales du Front commun représentant la quasi-totalité du personnel enseignant, de soutien et professionnel du réseau collégial public.

« Nous sommes prêts à négocier et apportons des solutions à nos tables respectives depuis plus d’un an, mais nous nous trouvons devant un gouvernement plus enclin aux annonces publiques qu’à une réelle négociation », ont-elles déclaré dans un communiqué de presse.

À la demande des syndicats du Front commun, le ministre Jean Boulet a annoncé lundi la nomination d’un conciliateur afin de rapprocher les parties.

D’autres détails suivront.

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