Eddy de Pretto déçu par les ventes de son deuxième album

Crédits photo : Jesus Leonardo

Eddy de Pretto signe son grand retour. Ce vendredi, le chanteur sort son troisième album “Crash Coeur”. Un disque romantique et musicalement plus pop, à l’image du single “Love’n’Tendresse”. « C’est mon album le plus romantique, ça c’est sûr. Mon intime a parlé. Je sortais du Covid, une période qui nous a tous un peu minés » indique l’interprète de “Kid” dans une interview pour Purecharts : « Je n’avais pas la force pour en rajouter une couche, alors j’ai décidé de faire un pas de côté, de tenter de m’octroyer le bonheur et l’amour que je ne me suis jamais permis. Et ça a donné cet album. Il y a quand même de la noirceur et du sombre parce que je crois que je suis au plus profond de moi une âme assez lourde à porter psychologiquement, mais j’ai essayé de jouer le fil de l’optimisme ». Celui qui partage un duo avec Juliette Armanet sur le disque a un défi à relever et espère convaincre le plus d’auditeurs. Car si son premier album “Cure” a été un phénomène avec 400.000 exemplaires écoulés, le deuxième, “A tous les bâtards”, n’a pas suscité le même engouement avec un peu plus de 70.000 ventes au compteur.

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“Il y avait un certain embourgeoisement…”

S’est-il « égaré » avec ce disque, comme lui demandent nos confrères de Paris Match ? « J’adore “À tous les bâtards” et je ne le regrette absolument pas » nuance-t-il d’emblée avant de reconnaître : « Mais c’est vrai que je me suis mis beaucoup de pression à l’époque parce que, après le succès du premier album, j’avais le sentiment que je me devais de juger ce qu’il se passait dans la société, de manière presque sociologique ». Selon lui, « il y avait un certain embourgeoisement et de la superficialité dans [sa] façon d’aborder l’écriture ». Pour autant, Eddy de Pretto assure ne pas s’être laissé aveuglé par le show-business, lui qui dit entretenir « une relation saine » avec sa propre notoriété : « La superficialité dont je parle est venue de moi. Là, je me suis enfin détaché de ces injonctions. On vit dans une ère ultra-divisée, où chacun y va de son commentaire, je ne veux pas en rajouter une couche. Au contraire, j’ai pris un contre-pied en parlant d’amour et de quête du bonheur ».

A notre micro, si Eddy de Pretto dit avoir « envie que ça marche », il préfère se réjouir des chiffres de ventes des billets pour sa grande tournée qui durera toute l’année 2024 : « Je fais ce métier pour la scène à la base. Plus on aura du monde dans les salles, plus je serais heureux. Plus je tournerais avec cet album, mieux je serais. Là on a la chance, la première tournée du printemps est déjà complète, il y a 20 ou 25 déjà sold out. Ensuite on fait les festivals et derrière on a les nouvelles dates qu’on vient d’ajouter dont un Bercy. Cela part bien mais il faut persévérer ! C’est l’objectif ».