Édouard Philippe affirme ses ambitions, dans les starting-blocks pour 2027 ?

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Édouard Philippe affirme ses ambitions, dans les starting-blocks pour 2027 ?

Au micro de France Bleu ce vendredi 19 janvier, l’ex-Premier ministre Édouard Philippe a confié se préparer “de façon détendue”, mais “sérieuse” à l’échéance électorale de 2027.

Bras droit d’Emmanuel Macron pour qui il a endossé le rôle de Premier ministre entre 2017 et 2020, Édouard Philippe aura accompagné les Français dans les premiers mois de la pandémie, gardant sans doute à jamais dans leur esprit les traits d’une figure sage, humble, responsable, sérieuse et dotée d’une certaine résilience. Préférant ensuite voguer vers de nouvelles aventures, il avait donné sa démission au sortir des élections municipales en 2020, retournant à son mandat de maire du Havre. À cette époque déjà, nombreux étaient les observateurs politiques à le voir prendre la succession d’Emmanuel Macron. Resté fidèle au président ces dernières années, en créant en 2021 son propre parti, Horizons, Édouard Philippe s’est toutefois hissé au rang d’allié d’Emmanuel Macron. 

Discret, tout en étant régulièrement présent dans les médias et aux grands événements, Édouard Philippe n’en est pas moins dans les starting-blocks pour 2027. En témoignent ses propos tenus ce vendredi 19 janvier sur les ondes de France Bleu. En marge du Festival littéraire “Le Goût des autres”, l’ex-Premier ministre était l’invité spécial de Ma France et il n’a, une nouvelle fois, pas caché ses ambitions. “Beaucoup de gens pensent que 2027, c’est loin. Mais moi, j’ai appris que quand on préparait quelque chose de difficile, il fallait justement s’y préparer. C’est ce que je fais, de façon très détendue, mais en même temps très sérieuse”, a-t-il déclaré.

“Ce serait dommage de ne pas être prêt”

Ce n’est en effet pas la première fois que l’ex-Premier ministre tient ce genre de propos. En décembre dernier, sur le plateau de Quotidien, il avait jugé que “ce serait dommage de ne pas être prêt”. Et d’insister : “Ce serait même criminel de ne pas être prêt, compte tenu des enjeux”, avant de donner quelques détails sur sa préparation qui passerait avant tout par “des déplacements en France”, des lectures, des “rencontres” avec des gens, des temps de réflexion, de proposition et des voyages à l’étranger. “Et on essaye de s’entourer, parce qu’on ne fait jamais rien seul”, ajoutait-il, affirmant au passage “constituer” une équipe.

Paris et l’Aisne cette semaine, la Mayenne, la Sarthe et la Nouvelle-Calédonie prochainement, “se déplacer, c’est aussi un moment où on écoute, où on apprend”, a estimé Édouard Philippe, vendredi. Et celui qui reste une figure politique très populaire depuis son départ du gouvernement de renchérir : “Ce qui m’intéresse, c’est d’entendre ce qu’ont à dire les acteurs associatifs, des responsables de structures sociales, des entrepreneurs et de nourrir mes réflexions.” Des mots qui devraient lui permettre de continuer à construire son image d’homme politique à l’écoute des autres. Mais cela suffira-t-il pour faire face à une Marine Le Pen ou même, qui sait, à un Gabriel Attal ?

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