Un peu plus de 30 ans après le fiasco de 1992, Metallica était enfin de retour au Stade olympique, les 11 et 13 août derniers. Et la foule était au rendez-vous, puisque ce sont près de 130 000 spectateurs, certains les deux soirs, qui se sont déplacés pour voir leur groupe préféré. Qu’ils soient venus en couple, entre amis ou en famille, il était hors de question pour eux de rater ce spectacle, et ce, malgré la sono qui laissait à désirer.
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Olivier, 43 ans, emmenait son fils Liam voir Metallica dimanche pour son anniversaire. «Je me sens prêt», lance le jeune de 13 ans, heureux. Père et fils jouent ensemble dans un groupe faisant notamment des reprises de chansons de Metallica. «C’est mon premier show et c’est le fun de faire ça avec mon fils», explique Olivier, qui écoute le groupe depuis les premiers albums. Adil Boukind Le Devoir
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Le fameux signe des cornes du diable était sans surprise sur de nombreuses mains lors des deux concerts de Metallica. Adil Boukind Le Devoir
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Steven (deuxième à gauche) et ses amis sont venus voir Metallica vendredi et sont revenus dimanche. «Ça va être malade. On est venus vendredi et c’était très bien, ils sont sur la coche. Beaucoup de bons shows. On est excités pour le nouveau set!» Adil Boukind Le Devoir
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«On y était vendredi avec nos amis», explique François, venu dimanche avec sa conjointe, Audrey, et leurs enfants, Louis-Antoine et Marie-Florence. Un point a toutefois terni la soirée. «On était d’accord avec la critique de Sylvain Cormier. Il y a un problème de son, raconte-t-il. C’était une bonne performance, mais on savait qu’il y avait cet enjeu.» Adil Boukind Le Devoir
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S’apprêtant à aller voir Metallica pour la deuxième fois, un couple se disait «super excité». «Mais le son est mauvais pour tous les shows au Stade. C’est catastrophique, mais on vient parce que c’est Metallica!» Adil Boukind Le Devoir
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«Exceptionnel, fantastique, c’est un rêve d’une vie!» s’exclame Valérie, qui voit le groupe se produire pour la première fois. Adil Boukind Le Devoir
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Michaël, Anthony et Raphaël ne regrettent pas non plus d’être venus. «It’s fucking good! C’est l’expérience d’une vie!» Adil Boukind Le Devoir
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Les quelque 60 000 disciples venus vendredi étaient survoltés dès le début, malgré les problèmes de son. Et, ce qui n’était pas pour déplaire aux amateurs de métal, le groupe Pantera était aussi de la partie. Adil Boukind Le Devoir
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Tout le Stade exultait vendredi, ivre de bonheur. Mais c’est bien sûr: ils étaient là, les vrais de vrais James Hetfield (au centre), Lars Ulrich, Kirk Hammett (à droite) et Robert Trujillo. Adil Boukind Le Devoir
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La scène centrale n’en était pas tout à fait une. Plutôt des îlots reliés par de longues passerelles, de sorte que l’on cherchait les gars de Metallica, selon notre journaliste Sylvain Cormier. Adil Boukind Le Devoir
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L’événement du retour de Metallica au Stade olympique aura, au bout du compte, dépassé l’indigence du lieu et de sa sonorisation. Adil Boukind Le Devoir
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