face aux critiques, Lara Fabian a songé mettre fin à ses jours

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Crédits photo : Abaca

“Je t’aime”, “Immortelle”, “Tu es mon autre”… Lara Fabian défendra tout ce répertoire lors d’une grande tournée française qui aura lieu fin 2025, notamment marquée par un concert à l’Accor Arena de Paris. Une grande première pour l’artiste belgo-canadienne, omniprésente en ce moment, Lara Fabian est au coeur d’une rumeur insistante depuis plusieurs semaines : elle pourrait devenir directrice de la “Star Academy” pour la prochaine saison. Des bruits de couloirs qu’elle balaie d’un revers de la main samedi soir dans “Quelle époque !” : « C’est une proposition que j’ai comprise parce que c’est mon grand amour, la transmission. Je me sens vraiment sur mon X quand je fais ça, mais je ne me sens pas au sein d’un corps professoral où il y a déjà une cohérence, une famille. Ce n’est pas mon rôle ». L’interprète de “Ta peine” se verrait davantage dans la peau d’une accompagnatrice, guidant et conseillant les élèves au fil des saisons.

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“C’est une sentence”

Lors de son passage dans la nouvelle émission phare de France 2, Lara Fabian est revenue sur les nombreuses critiques qu’elle a reçues à ses débuts dans le milieu, elle qu’on décrivait comme « grosse et moche » ou « une Mireille Mathieu de 20 ans » : « Quand on est moche, on ne fait pas ce métier ». Quel est aujourd’hui son rapport aux critiques ? « Ceux qui s’amusent, ils le disent devant vous » rétorque Lara Fabian, qui y a vu un mal pour un bien : « Et tous ces empêchements-là ont été mes plus grands maîtres, mes plus grands enseignements. J’étais résiliente, résistance, parfois beaucoup plus courageuse que talentueuse. C’est ce qui a été le plus grand cadeau le plus mal emballé ».

Parlant du fait de ne pas “avoir la carte”, Lara Fabian dit qu’il s’agit là d’« un espace qui est clos dans le temps » : « Je crois que quand on a cet esprit résilient, quand on beaucoup plus d’amour que de haine en soi, on finit par traverser ce pont-là. Est-ce que j’ai la carte ? Je vous avoue que je m’en fous de l’avoir aujourd’hui, ça me fait juste plaisir d’être là, de continuer à être qui je suis, d’être enfin devenue qui je suis d’être tout à fait à l’aise avec le fait que si c’est imparfait, c’est pas un problème ». Et face à Léa Salamé et Christophe Dechavanne, Lara Fabian avoue qu’elle a parfois songé au pire : « Le chant c’est une catharsis. J’ai eu envie d’arrêter tout court. Je pensais que [la vie] n’avait pas tellement de sens parce que ça c’était ma vie. Ma voix, c’est qui je suis. Quand on dit on n’aime pas une chanson, c’est pas grave. Mais quand on dit “je déteste cette voix, c’est un cri”… On parle de votre âme, c’est pas un jugement de valeur sur ce que vous faites, c’est une sentence sur ce que vous êtes ». Fort heureusement, Lara Fabian peut compter sur la fidélité de son public, qu’elle retrouvera pour cette grande tournée de 25 concerts fin 2025.

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