La flexibilité pour éroder nos conditions de travail et renforcer la précarité ? Non merci !

Dans le cadre du conflit de travail dans le secteur public, les ministres de la Coalition avenir Québec (CAQ) soutiennent que les problèmes des réseaux de la santé et de l’éducation résultent du manque de flexibilité des syndicats, qui s’accrocheraient de façon rigide à une organisation du travail inefficace. Notre expérience en tant que professeurs dans le réseau collégial nous donne à voir une réalité bien différente de cette vision antisyndicale. 

Nous constatons chaque jour, dans le cadre de notre travail, la flexibilité dont font preuve les professeurs de cégep et que ne nous rend pas notre employeur. Ce n’est pas la flexibilité qui peut apporter une solution aux problèmes des cégeps, mais bien des conditions de travail permettant de mettre fin à une situation de précarité largement répandue dans notre corps d’emploi. 

Les professeurs de cégep sont passés experts en matière de flexibilité. Nous devons déjà déployer une certaine agilité en adaptant nos cours à une grande diversité de programmes, ce qui implique l’application de notre expertise dans des contextes multidisciplinaires. Nous devons dispenser ces cours à 120 à 150 étudiants par session, issus de populations tout aussi diverses, provenant de milieux socioéconomiques et culturels variés, inscrits à des programmes d’études très différents les uns des autres et, dans plusieurs cas, aux prises avec des difficultés d’apprentissage de toutes sortes.

Nous relevons ce défi avec plaisir, car il est au coeur de la mission même du réseau collégial, qui consiste notamment à démocratiser l’accès aux études supérieures au Québec. 

Il est toutefois déplorable que notre charge de travail sous-estime largement le temps requis pour la préparation et la mise à jour continuelle de nos cours et de nos évaluations, l’encadrement de nos étudiants et la correction des travaux et des examens. Nous faisons preuve de flexibilité en aménageant nos vies autour des contraintes que nous impose notre travail. Entre nos tâches d’enseignement, nos réunions départementales et nos comités de programmes, nous peinons à simplement lire un livre spécialisé dans notre discipline d’appartenance afin de maintenir à jour notre expertise dans des domaines aussi étendus que complexes. Cette tâche, nous la faisons bénévolement, en toute flexibilité, entre autres durant nos « vacances ». 

Pour 42 % d’entre nous, qui ne sommes pas permanents (et qui ne le seront pas avant plusieurs années), la flexibilité, c’est aussi de prendre en charge de nouveaux cours sans préparation aucune à quelques jours d’avis, sans avoir le temps de s’approprier le matériel pédagogique — que nos collègues ont souvent l’amabilité de nous fournir, fort heureusement. 

Par ailleurs, faire preuve de souplesse, c’est aussi devoir travailler pour plusieurs cégeps en même temps (ce qui ne compte pas dans le calcul de l’ancienneté), vivre de contrats renouvelables aux six mois et parfois être contraints de travailler pour un autre employeur afin de compléter une charge d’enseignement partielle. 

Notre employeur n’a, semble-t-il, jamais envisagé de faire preuve de flexibilité en rémunérant les professeurs précaires pour préparer du matériel pédagogique en vue de donner de nouveaux cours à l’avenir ou en allégeant la tâche des nouveaux professeurs afin de leur permettre de mieux se préparer. Cela aurait évidemment des coûts, alors qu’hypothéquer la santé du personnel en imposant la précarité à long terme, au nom de la flexibilité, ne coûte en apparence rien aux contribuables. 

Les professeurs de cégep sont déjà des exemples de flexibilité. La flexibilité, pour nous, signifie malheureusement la précarité. Le gouvernement Legault nous en demande aujourd’hui davantage, notamment en poussant pour l’expansion de l’enseignement à distance, en visant l’élargissement du cadre horaire pour nous faire enseigner en soirée, en exerçant le droit de refuser certains congés aux professeurs ou encore en transférant des charges courantes à la formation continue sans entente syndicale préalable. 

En contrepartie, l’État québécois ne laisse pas entrevoir une offre salariale qui mette un frein à notre appauvrissement. L’organisation du travail la plus à même d’aider nos étudiants à réussir consiste à donner aux professeurs du réseau collégial de meilleures conditions de travail, incluant le temps de préparer notre enseignement et un salaire digne des tâches que nous accomplissons. Si la CAQ veut se faire le chantre soudain de la flexibilité et en profiter du même souffle pour dégrader nos conditions de travail et nous plonger davantage dans la précarité, les professeurs de cégep répondront en choeur : non merci ! 

  *Ont aussi signé ce texte : Philippe Rioux, professeur de littérature, Collège Ahuntsic ; Isabelle Marcotte-Latulippe, professeure de géographie, Cégep Marie-Victorin ; Julie Denoncourt, professeure de psychologie, Cégep Marie-Victorin ; Raymond Lorange, enseignant en administration, Cégep Marie-Victorin ; Charles Lemieux, enseignant en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin ; Rémi-Mathieu Tennier, professeur de géographie, Cégep Marie-Victorin ; Hélène Nazon, professeure de littérature, Cégep Garneau ; Steve McKay, professeur de philosophie, Cégep de Sherbrooke ; Maxime Blanchet, enseignant en techniques de bureautique, Collège de Rosemont ; Emilie Lemire-Lafontaine, professeure de sociologie, Cégep Marie-Victorin ; Isabelle Pontbriand, professeure de littérature, Collège Lionel-Groulx ; Carol-Anne Gauthier, professeure de psychologie, Cégep Champlain St. Lawrence ; Michèle Le Risbé, professeure de littérature, Cégep de Sherbrooke ; Hakim Loudyi, professeur de physique, Collège Vanier ; Hugo L. Casanova, professeur de multimédia, Collège Vanier ; Sandi Mak, professeure de mathématiques, Collège Vanier ; Guertin Tremblay, professeur de géographie, Cégep de Granby ; Mathieu Poulin-Lamarre, professeur d’anthropologie, Cégep de Sherbrooke ; Adam Pétrin, enseignant en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin ; Camille Dubuc, enseignant en techniques d’éducation spécialisée, Cégep de Granby ; Isabelle Gauthier, professeure de science politique, Cégep Marie-Victorin ; Simon Chavarie, professeur d’histoire, Cégep de Saint-Jérôme ; Josée Caron, enseignante en musique, Cégep Marie-Victorin ; Lyne Bisson, professeure en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin ; Alexandre Lépine, enseignant en sociologie, Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne ; Jocelyn Léonard, professeur en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Joanie Ferland, enseignante en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Sara Boumehraz, enseignante en informatique, Cégep Marie-Victorin ; Nadine Meunier, professeure en design de mode, Cégep Marie-Victorin ; Jean Frigault, professeur de philosophie, Cégep Marie-Victorin ; Natalie Belzile, professeure en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Caroline Dubé, enseignante en physique, Cégep Marie-Victorin ; Julie Noël, professeure en histoire, Cégep Marie-Victorin ; Nathalie Faille, professeure de commercialisation de la mode, Cégep Marie-Victorin ; David Milot, enseignant d’histoire, Cégep de Lanaudière à L’Assomption ; Christophe Scott, enseignant en histoire de l’art, Cégep Marie-Victorin ; Marie-Sonia Gilbert, enseignante en commercialisation de la mode, Cégep Marie-Victorin ; Eve Martin Jalbert, enseignant.e en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Paule Tremblay, enseignante en éducation physique, Cégep Marie-Victorin ; Caroline Chouinard, enseignante en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Isabelle Demers, professeure en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin ; Martine Guay, enseignante en design de mode, Cégep Marie-Victorin ; Myrna Chahine, enseignante en philosophie, Cégep Marie-Victorin ; Mathieu Boivin-Chouinard, enseignant en histoire et science politique, Cégep de Granby ; Elaine Bélanger, enseignante en chimie, Cégep Marie-Victorin ; Maxime Boucher, professeur de sociologie, Cégep Marie-Victorin ; Christine Côté, professeure de graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Sylvain Montmarquette, professeur en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin ; Jean-François Tessier, professeur de philosophie, Centre collégial de Mont-Laurier ; Élyse Dupras, professeure de littérature, Cégep de Saint-Jérôme ; Ovidiu Lungu, professeur de psychologie, Cégep Marie-Victorin ; Mélissa Grégoire, professeure de littérature, Cégep de L’Assomption ; Nicolas Larocque, professeur de philosophie, Cégep Marie-Victorin ; Daphné Leclerc, enseignante en design de mode, Cégep Marie-Victorin ; Stéphane X. Amyot, enseignant en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Émy Roy-Paradis, enseignante en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Mathieu Bélanger, enseignant en science politique, Cégep de Terrebonne ; Mélanie Villemaire, enseignante en TÉE, Cégep Marie-Victorin ; Amélie Chartrand, enseignante en psychologie, Cégep Marie-Victorin ; Amélie Louvet, professeure de philosophie, Cégep Marie-Victorin / Collège Ahuntsic ; Nathalie Picard, enseignante en histoire, Cégep André-Laurendeau ; Nicolas Champagne, enseignant en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Sébastien Couvrette, professeur en histoire, Cégep Marie-Victorin ; Etienne Guertin-Tardif, professeur de sociologie, Cégep Marie-Victorin ; Sarrah Bakhty, professeure de psychologie, Cégep de Shawinigan ; Nadine Côté, enseignante en design de mode, Cégep Marie-Victorin ; Marie-Eve Mayer, enseignante de chimie, Cégep de Saint-Jérôme ; Sébastien Adam, professeur de psychologie, Collège de Rosemont ; Dany Lavigne, professeur de philosophie, Cégep de Terrebonne ; Daryl Hubert, professeur de techniques d’intégration multimédia, Collège Montmorency ; Isabelle Larrivée, professeure de littérature, Collège de Rosemont ; Ann Ménard, enseignante en TÉE, Cégep Marie-Victorin ; Émilie Boulé-Roy, enseignante en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Mathilde Gaudreau, enseignante en biologie, Cégep André-Laurendeau ; Olivier Tardif, professeur d’informatique, Cégep Marie-Victorin ; Edith Roy, enseignante en histoire de l’art, Cégep Marie-Victorin ; Marie-Lise Lajoie, professeure de littérature, Cégep de Saint-Jérôme ; Michel Milot, professeur de mathématiques, Collège Lionel-Groulx ; Nathalie Prud’homme, professeure de littérature, Cégep de Saint-Jérôme ; Philippe de Grosbois, enseignant en sociologie, Cégep Ahuntsic ; Stéphane Thellen, professeur de sociologie, Cégep du Vieux Montréal ; Maude Darsigny-Trépanier, professeure d’histoire de l’art, Cégep du Vieux Montréal ; Corinne Lanthier, enseignante en musique, Cégep Marie-Victorin ; Marie-Claude Brisson, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal ; Bénédicte Guillard, professeure en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin ; Judith Bradette Brassard, professeure d’histoire de l’art, Cégep du Vieux Montréal ; Chantal Bisaillon, professeure en techniques de travail social, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Gabrielle Sarthou, professeur-e d’histoire de l’art, Cégep en constant changement ; Isabelle Ethier, professeure d’histoire de l’art, Cégep du Vieux Montréal ; Fanny Theurillat-Cloutier, professeure de sociologie, Cégep Marie-Victorin ; Suzanne Pitre, professeure en design d’intérieur, Cégep du Vieux Montréal ; Mélanie Blais, professeure d’histoire de l’art, Cégep du Vieux Montréal ; Geneviève Paquin, professeure de mathématiques, Cégep de Saint-Jérôme ; Sophie Trahan, professeure de littérature, Cégep de Saint-Jérôme ; Marie-Claude Lebrun, professeure en techniques de travail social, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Godefroy Borduas, professeur d’informatique, Cégep du Vieux Montréal ; Frédérique Godefroid, professeure de littérature, Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue ; Fanny Grégoire, professeure de psychologie, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Josée Martel, professeure en techniques de travail social, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Jean-Bernard Pilon, professeur en technologie du génie électrique, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Joëlle Champoux-Bouchard, professeure en techniques de travail social, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Violaine Damphousse, professeure d’histoire et de méthodologie, Cégep de Shawinigan ; Émilie René-Véronneau, enseignante en graphisme, Cégep du Vieux Montréal ; Mathieu Mailloux, enseignant en informatique, Cégep du Vieux Montréal ; Marlène Boudreault, professeure en histoire de l’art, Cégep du Vieux Montréal ; Frédéric Thériault, enseignant en informatique, Cégep du Vieux Montréal ; Marie-Ève Tanguay, enseignante en graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Denis Paquin, professeur en économie, Collège Lionel-Groulx ; Benoit Loyer, chargé de cours en français à la formation continue, Cégep Marie-Victorin, Cégep de Lanaudière, Cégep de Valleyfield ; Marie-Claude Doyon, enseignante en graphisme, Cégep du Vieux Montréal ; Alexis Auger, enseignant en sociologie, Cégep du Vieux Montréal ; Sophie Benoit, enseignante en sociologie, Cégep du Vieux Montréal ; Chloé Dufour, enseignante en commercialisation de la mode, Cégep Marie-Victorin ; Jolianne Gaudreault-Bourgeois, enseignante en littérature, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Julie Houle, enseignante en graphisme, Cégep du Vieux Montréal ; Jean-Sébastien Houle, enseignant en éducation physique, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Geneviève East-Goulet, professeure de droit, Cégep Garneau ; Line Gallant, enseignante en littérature, Cégep de Saint-Jérôme ; Ingrid Mittmannsgruber, professeure de Humanities, Collège Vanier ; Emilie Cantin, enseignante de littérature, Cégep Marie-Victorin ; Marie-Josée Rock, enseignante en design de mode, Cégep Marie-Victorin ; Christian Bélanger, enseignant en graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Philippe De Carufel, enseignant en techniques de travail social, Cégep de Rimouski ; Patrick Williams, enseignant en graphisme, Cégep du Vieux Montréal ; Alain Pinel, enseignant de physique, mathématiques et informatique, Cégep de Baie-Comeau ; Camille Robidoux-Daigneault, enseignante de littérature, Cégep de Baie-Comeau ; Antony Vigneault, enseignant en philosophie, Cégep de Baie-Comeau ; Antoine Fortin, enseignant en graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Michèle Jomphe, enseignante de littérature, Cégep de Baie-Comeau ; Bruno Cousin, enseignant en technologie du génie civil, Cégep de Baie-Comeau ; Philippe Masson, professeur en techniques de travail social, Cégep de Lanaudière à Terrebonne ; Miriam Bolduc, enseignante de littérature, Collège Montmorency ; Francis O’Shaughnessy, enseignant en arts visuels, Cégep Marie-Victorin ; Sarah Groulx, professeure en lettres, Cégep Marie-Victorin ; Emilie Sarah Caravecchia, professeure de littérature, Collège Montmorency ; Nathalie Roy, professeure de littérature, Collège Montmorency ; Josianne Dubé, enseignante de littérature, Cégep de Baie-Comeau ; Daniel Cardin, enseignant de mathématiques, Cégep de Baie-Comeau ; Ève Dubois-Bergeron, enseignante de littérature, Collège Montmorency ; François Rioux, prof de littérature, Collège Montmorency ; Marie-Pierre Bouchard, professeure de littérature, Cégep Édouard-Montpetit ; Fabrice Masson-Goulet (14 ans précaire), professeur de littérature, Collège Montmorency ; Brigitte Auclair, professeure de littérature, Collège Montmorency ; Audrey Givern-Héroux, enseignante de littérature, Cégep de Baie-Comeau ; Louise Chaput, Éducation spécialisée, Cégep de Marie-Victorin ; Catherine Vallières, professeure de littérature, Cégep de Saint-Jérôme, Cégep Marie-Victorin, Cégep de Maisonneuve et autres ; Cochise Brunet-Trait, enseignant en sociologie, Cégep de Baie-Comeau ; Mylène Benoit, enseignante en littérature, Cégep de Saint-Jérôme ; Katheryn Tremblay-Lauzon, enseignante de littérature, Cégep de Baie-Comeau ; Manon Leduc, chargée de cours en français langue seconde à la formation continue, Cégep Marie-Victorin. ; Marc-Antoine Ladouceur, professeur de géographie, Cégep Marie-Victorin ; Marie-Andrée Morache, professeur de littérature et de français, Collège Montmorency ; Nathanaël Pono, professeur de littérature, Collège Montmorency ; Julien-Pierre Dufour, professeur de littérature, Collège Montmorency ; Isabelle Baez, chargée de cours, UQAM et ULaval ; Sarah Thibault, professeure de science politique, Collège de Maisonneuve et Cégep Marie-Victorin ; Pier-Philippe Rioux, professeur de graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Jean Fournier, professeur de travail social, Cégep de Trois-Rivières ; Jessika Brunner-Gnass, enseignante en graphisme, Cégep du Vieux Montréal ; Any Guay, professeure de sociologie, Collège de Maisonneuve ; Marc-André Houle, professeur de sociologie, Collège de Maisonneuve ; Guillaume Fradette, professeur de sociologie, Collège de Maisonneuve ; Amélie Chanez, professeure de sociologie, Collège de Maisonneuve ; Frédéric Côté-Boudreau, enseignant en philosophie, Collège Montmorency ; Julien Villeneuve, enseignant en philosophie, Collège de Maisonneuve ; Amélie Hébert, professeure de philosophie, Collège Maisonneuve ; Louis-Raphaël Pelletier, professeur d’histoire, Cégep Marie-Victorin ; Jacques Chamberland, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve ; Roxana Paniagua Humeres, professeure de sociologie, Collège de Maisonneuve ; Christopher Pitchon, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve ; Yannick Lacroix, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve ; Karine Gemme, professeure d’histoire, Cégep Marie-Victorin ; Annie Thériault, professeure de philosophie, Collège de Maisonneuve ; Audrey Guillemette, professeure de graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Simon Bernier, professeur de physique, Cégep Édouard-Montpetit ; Maxime Wolfe, enseignant en sociologie, Cégep de Thetford ; Charles Carrier-Plante, enseignant de sociologie, Collège de Maisonneuve ; Louise Lanoue, professeure de littérature et de communication, Cégep de Sherbrooke ; Liette Bergeron, professeure de littérature et de communication, Cégep de Sherbrooke ; Ndack Kane, professeure d’économie, Collège de Maisonneuve ; Sébastien Mussi, Collège de Maisonneuve ; Philippa Dott, Collège de Maisonneuve ; Noémie Darveau, enseignante en graphisme, Cégep de Sherbrooke ; Josiane Brault, enseignante en techniques administratives, Collège Lionel-Groulx ; Dalia Fernandez, enseignante en graphisme, Cégep du Vieux Montréal ; Anne-Marie Deblois, enseignante en graphisme, Cégep Marie-Victorin ; Jacky Vallée, professeur en anthropologie, Cégep Vanier ; Mihaela Muscalu, chargée de cours en TÉE, Cégep Marie-Victorin ; Julie Roy, professeure au Département de littérature et de communication, Cégep de Sherbrooke. 

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