Que l’on soit flâneur ou vacancier, les parcs ont beaucoup à offrir à celui ou celle qui les fréquente, dont la participation — ou la simple observation — à des jeux ludiques ou plus compétitifs dans les carrés verts ou les carrés de sable. Aujourd’hui : le Spikeball.
« Ça vous tente, une dernière partie ? » Valérie Gilbert et Keassy Patenaude ont à peine le temps de reprendre leur souffle qu’ils repartent affronter un nouveau duo. Au parc La Fontaine en ce jeudi soir d’été, 19 parties de Spikeball sont disputées en même temps. Et autant de petites balles jaunes virevoltent sur des trampolines qui, ici comme ailleurs, rythment désormais les saisons estivales dans les parcs et sur les plages du Québec.
« On s’est inscrits à la Ligue avant-hier, explique avec enthousiasme Valérie, 24 ans. On vient de s’installer à Montréal et on voulait trouver une activité à faire ensemble. » Le couple jouait jusque-là au Spikeball, de manière occasionnelle, avec des amis. « Mais on est très compétitifs ! » lance Keassy, 27 ans, un ancien planchiste de slopestyle qui concourait sur la scène internationale. Une inscription à une ligue était donc de mise.
« On a perdu nos deux premiers matchs. Les gens sont bons, mais ils nous donnent des trucs. On apprend ! » ajoute Valérie, une ancienne skieuse de bosses, autrefois abonnée, elle aussi, aux coupes du monde. À la Ligue de Spikeball de Montréal, toutes les équipes se choisissent un nom, sorte de cri de ralliement ou de clin d’oeil qui sert aussi de brise-glace pour tisser des liens avec les autres équipes. « Nous, c’est Douleurs chroniques », indique Valérie, sourire en coin.
Une sorte d’hommage — ironique s’il en est — aux maux qui accompagnent désormais le quotidien de ces deux anciens sportifs de haut niveau. « On s’est magané le corps toute notre jeunesse, explique la jeune femme. Le Spikeball, même en étant intense, ce n’est pas trop dur sur nos corps. »
Roundnet
Encore méconnu il y a une dizaine d’années, le Spikeball, officiellement appelé roundnet, est désormais partout. Et comme bien d’autres activités pratiquées à l’extérieur, ce sport a gagné en popularité durant la pandémie. Deux amis, David Provencher et Alexy Symons-Bélanger, ont vu là un potentiel. Et au printemps 2021, ils lançaient une ligue de Spikeball dans la métropole.
Une ligue qui, comme le Spikeball lui-même, connaît une vive popularité. D’une trentaine de joueurs à la première saison, la ligue en compte maintenant près de 80. « Il y a un côté très addictif au Spikeball, parce que tu es toujours impliqué », indique Alexy. Lorsqu’une partie, jouée deux contre deux, débute, les quatre joueurs se placent à sept pieds du filet, qui s’apparente à un trampoline.
Le serveur envoie la balle avec sa main, en lui faisant faire un rebond sur le filet, en direction de son adversaire situé en face de lui. Celui-ci réceptionne la balle et dispose d’un maximum de trois touches (passes), effectuées avec son partenaire, avant de renvoyer la balle sur le filet. Et ainsi de suite. Toutes les parties du corps peuvent être utilisées pour renvoyer la balle. Mais un joueur ne peut toucher la balle deux fois de suite.
Courbe d’apprentissage
Alors, facile ou pas, le Spikeball ? « On progresse vite », répond Arthur Hercouet, 30 ans, intercepté entre deux matchs. « Il faut être assez doué avec les mains. Mais quand tu fais un peu de sport, ça se joue assez bien. » Pour remporter des matchs, un bon cardio est de mise, tout comme des réflexes bien aiguisés. « C’est un mélange de plein de sports : le basket, le tennis, le handball, le volleyball », ajoute son frère Boris, 32 ans, avec qui il fait équipe. « Et on rencontre plein de gens ici, c’est sympa ! »
Les équipes sont divisées en trois catégories : débutant, intermédiaire et intermédiaire-avancé. Avec en poche le titre de champions de la catégorie intermédiaire de la dernière saison, Valentin Feret, 31 ans, et son coéquipier, ont été promus à la catégorie intermédiaire-avancé. Les joueurs se déplacent encore plus vite autour du filet, dit-il. « C’est plus technique. C’est là-dessus qu’on doit progresser. Je dois anticiper la passe de mon coéquipier pour aller me placer plus vite. »
Dans cette équipe comme dans d’autres, une complémentarité entre les deux joueurs se développe donc presque naturellement. « Je favorise ses points forts et lui, les miens. Le fait de toujours jouer avec le même partenaire fait en sorte qu’on apprend à être bons à deux », poursuit Valentin. « Tu es monogame ! » lui lance, à la blague, son coéquipier. « Oui, même dans le sport ! », répond-il.
Sport mixte
Les équipes peuvent être mixtes ou n’être formées que d’hommes ou que de femmes. Ce n’est pas tant la force musculaire qui permet de marquer des points, mais plutôt des coups bien placés. Roxane Byl, 31 ans, et Rachel Gauthier, 30 ans, ont décidé de faire équipe ensemble. Elles conviennent que la force musculaire n’est pas l’atout-clé. « Parfois, c’est ceux qui ont des bras plus longs qui sont avantagés parce qu’ils peuvent aller chercher la balle plus loin que nous », souligne Rachel. Leur nom d’équipe ? Les pamplemousseuses. « Quand on a décidé de faire équipe, on buvait un gin au pamplemousse », expliquent-elles, en riant.
Pas besoin de se prendre trop au sérieux, donc, pour faire partie de cette ligue de Spikeball. « C’est un sport tellement rassembleur que, lorsque les parties sont terminées, nous, on commence à ranger le matériel, mais il y a encore des joueurs qui ont envie de rester, indique David Provencher. Alors, ils prennent une bière » Et au fil des parties, gagnées ou perdues, des amitiés se sont créées, et des couples se sont formés. « Moi, toutes les personnes contre qui j’ai joué ce soir pourraient devenir mes amis ! » résume Keassy, dans un enthousiasme contagieux.
À voir en vidéo
https://harri.com/How-To-Get-Free-Money-On-Episo-Episode-Free-Gems-Free-Gems-Ge
https://harri.com/How-To-Get-Free-Coin-Master-Sp-10000-Coin-Master-Spins-Free
https://harri.com/How-To-Get-Free-Gems-In-Nba-2k-Free-Nba-2k23-And-2k22-Vc-Glit
https://harri.com/Here-Are-7-Proven-Methods-To-G-Bingo-Blitz-Credits-Gems-Gener
https://harri.com/Free-Shein-Gift-Card-Generator-How-To-Get-Free-Gems-In-Shein
https://harri.com/War-Robots-Gold-Generator-Ch-War-Robots-Gold-Free-Boosters
https://harri.com/Survivor-Io-Codes-And-Gems-Fre-New-Free-Imvu-Credits-Hack-20
https://harri.com/Link-Who-App-Coins-Free-Legen-Who-App-Coins-Free-Boosters-W
https://harri.com/How-To-Get-Free-Money-On-Nba-2-How-To-Get-Free-Money-On-Nba-2
https://harri.com/Free-Episode-Free-Gems-And-Epi-How-To-Get-Free-Money-On-Episo
https://harri.com/How-To-Get-Free-Fire-Kirin-Mon-Free-Fire-Kirin-Money-And-Cred-1
https://harri.com/Bingo-Blitz-Credits-Generator-10000-Bingo-Blitz-Credits-Fre
https://harri.com/Free-Livu-App-Coins-How-To-G-Livu-App-Coins-Free-Gems-Gener
https://harri.com/Survivor-Io-Codes-And-Gems-Fre-Survivor-Io-Codes-And-Gems-Fre
https://harri.com/Fire-Kirin-Money-And-Credits-C-How-To-Get-Free-Gems-In-Fire-K
https://harri.com/How-To-Get-Free-Money-On-Coin-How-To-Get-Free-Gems-In-Coin-M
https://harri.com/Bigo-Live-Diamonds-How-Get-U-How-To-Get-Free-Gems-Diamonds
https://harri.com/Match-Master-Coins-And-Booster-How-To-Get-Free-Gems-In-Match-1
https://harri.com/10000-Shein-Gift-Card-Free-Sh-How-To-Get-Free-Money-On-Shein
https://harri.com/War-Robots-Gold-Free-Boosters-8-Ways-To-Get-Free-Money-On-Wa
https://harri.com/Imvu-Credits-Free-Unlimited-Imvu-Credits-Generator-Cheat
https://harri.com/Nba-2k23-And-2k22-Vc-Glitch-F-Nba-2k23-And-2k22-Vc-Glitch-Fr
https://harri.com/Bingo-Blitz-Credits-Free-Boost-How-To-Get-Free-Bingo-Blitz-Cr
https://harri.com/Bigo-Live-Diamonds-Free-Coins-Free-The-Bigo-Live-Diamonds
https://harri.com/Fire-Kirin-Money-And-Credits-C-Fire-Kirin-Money-And-Credits-F
https://harri.com/How-To-Get-Free-Gems-In-Fire-K-How-To-Get-Free-Fire-Kirin-Mon
https://harri.com/10000-Episode-Free-Gems-Free-Episode-Free-Gems-Hacks-Free-S
https://harri.com/Free-Bigo-Live-Diamonds-And-Bi-Bigo-Live-Diamonds-Free-Bigo-L
https://harri.com/How-To-Get-Free-Bingo-Blitz-Cr-Bingo-Blitz-Credits-How-Get
https://harri.com/Nba-2k23-And-2k22-Vc-Glitch-Fr-Free-Nba-2k23-And-2k22-Vc-Glit-1