La menace de grève était sur la table depuis quelques jours déjà, alors que les négociations entre la direction et les représentants syndicaux battaient leur plein. Mardi, Libération rapporte qu’une grève devrait bien avoir lieu vendredi 22 septembre, jour de la sortie de l’iPhone 15, dans les Apple Stores français.
La sortie tant attendue de l’iPhone 15 pourrait connaître quelques perturbations en France. Et pour cause, Libération a révélé mardi 19 septembre que les représentants du personnel des Apple Stores ont annoncé deux jours de grève à l’issue d’une réunion infructueuse entre la direction et les délégués syndicaux. Faute d’avoir trouvé des compromis, notamment sur les salaires, les Apple Stores français devraient afficher portes closes vendredi 22 et samedi 23 septembre 2023. Une grève qui tombe mal quand on sait que la sortie du nouvel iPhone de la marque à la pomme est prévue le… 22 septembre ! Une manifestation doit aussi être organisée place de l’Opéra, à Paris, où se situe l’un des Apple Stores.
De là à chambouler toute la sortie de l’iPhone 15 ? Pas forcément. Car a priori, seuls les Apple Stores devraient fermer boutique. Les opérateurs téléphoniques (Orange, SFR…) devraient ainsi pouvoir vendre le nouveau téléphone sans souci. De même, il devrait également être possible de commander son iPhone 15 sur Internet et de se le faire directement livrer chez soi. Notons toutefois que si la grève est prévue pour deux jours à ce stade, les représentants syndicaux n’excluent pas une prolongation du mouvement sur d’autres week-ends si aucun accord ne venait à être trouvé. De quoi tout de même paralyser quelque peu les ventes de l’iPhone 15.
Les salaires à l’origine de la grève dans les Apple Stores français
Si la direction leur aurait fait savoir que les employés étaient “bien lotis chez Apple”, Albin Voulfow, délégué national CFDT chez Apple Retail, indique à Libération qu'”avec l’inflation et la période compliquée pour les salariés, [il a tout de même été] décidé de se faire voir et de parler de nos revendications”. Car la question de la revalorisation des salaires est bien le nerf de la guerre. Alors que l’intersyndicale réclame 7% d’augmentation, la direction tente de négocier 4,5%, en sus d’un euro supplémentaire sur le ticket-restaurant. D’autres revendications sont également sur la table, à savoir la fin du gel des recrutements dans les magasins, une redéfinition de la vision stratégique du groupe sur le long terme ainsi qu’un alignement des avantages entreprise à tous les employés, énumère Libération.