Que pensent les critiques de “L’abbé Pierre

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Que pensent les critiques de "L'abbé Pierre - une vie de combat", au cinéma ?

Benjamin Lavernhe incarne l’abbé Pierre dans un biopic consacré au fondateur d’Emmaüs, au cinéma ce mercredi 8 novembre. Mais faut-il aller le voir ? L’avis des critiques.

L’abbé Pierre, une vie de combats est sorti au cinéma ce mercredi 8 novembre 2023. Benjamin Lavernhe incarne le rôle-titre de ce nouveau biopic sur le fondateur d’Emmaüs. Dans ce film, le réalisateur Frédéric Tellier (Sauver ou périr, Goliath) cherche à montrer comment la légende de cette personnalité adorée s’est construite, de sa naissance à sa mort, tantôt résistant, tantôt député, avant de s’illustrer comme prêtre.

Au casting donc, le sociétaire de la Comédie-Française Benjamin Lavernhe (Le Sens de la Fête, Mon inconnue) se hisse donc sous les traits de l’abbé Pierre. Il donne la réplique à l’actrice-réalisatrice Emmanuelle Bercot (Mon Roi, De son vivant) et Michel Wuillermoz (Bernadette, OVNI(s)).

Mais est-ce que L’abbé Pierre, une vie de combats vaut le coup ? Les critiques françaises qui ont pu le découvrir avant sa sortie sont radicalement divisées.

Les Echos salue “une fiction ambitieuse” qui retrace toute la vie de l’abbé Pierre, “habilement scénarisé”. Pour franceinfo, il s’agit également d’un “hommage flamboyant” à cette figure “hors du commun”.

Pour Première, Frédéric Tellier signe “un vrai film en colère, qui se cogne à son cadre de biopic calibré”. Le magazine spécialisé dans le septième art ne manque pas, d’ailleurs, de rattacher son propos à l’actualité de 2023, notamment la misère mais également la colère grandissante contre les institutions et la police. 

Un biopic “scolaire”

Mais certains critiques déplorent fondamentalement la sortie d’un énième biopic “très scolaire” pour Le Figaro, qui juge le film “ni bon, ni mauvais, plein de bonne volonté, d’un réalisme raplapla”. De son côté, Le Monde déplore “la  vie d’un saint déroulée sans surprise”, déplorant “l’hagiographie” et la “religiosité” dont fait preuve l’oeuvre. Pour Télérama, qui a apprécié la première partie, ce portrait est “superficiel” malgré un Benjamin Lavernhe “convaincant en abbé”.

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