Ces trois voitures sont les plus vendues en France et elles coûteront bientôt plus cher à l’achat

3 min read

Ces trois voitures sont les plus vendues en France et elles coûteront bientôt plus cher à l'achat

Les règles du malus écologique vont très bientôt évoluer et de nouveaux modèles de voitures seront concernés.

Mauvaise nouvelle pour les acheteurs, de nombreux modèles, dont les best-sellers des marques qui les fabriquent, vont voir leur prix augmenter très prochainement. La faute au nouveau barème du malus écologique qui, depuis 15 ans, vient majorer le prix d’achat des véhicules les plus polluants lors de leur première immatriculation. Comme tous les ans, ce malus va évoluer en 2024, avec de nouveaux critères plus stricts, témoins de la volonté du gouvernement de poursuivre sa politique pour “décarboner les routes”.

Alors que le seuil d’émanation de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru était jusque-là fixé à 123 grammes pour éviter un surcoût, l’État a décidé de l’abaisser à 118 grammes. Cinq grammes de moins, cela peut paraître peu, mais c’est suffisant pour faire basculer de nombreux modèles de voitures, certains parmi les plus prisés des automobilistes français, du mauvais côté de la barrière.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, date d’entrée en vigueur du nouveau barème, les reines des citadines que sont la Renault Clio, la Peugeot 208 et la Dacia Sandero seront davantage impactées par le malus écologique qu’elles ne l’étaient auparavant. Pour la Clio, dont le modèle de cinquième génération est passé par la case restylage cette année, le coût supplémentaire à l’achat se situera entre 50 et 125 euros selon les motorisations concernées.

La 208, après avoir longtemps flirté avec la limite du seuil de rejet de CO2 autorisé, va voir son tarif grimper de 75 euros pour sa version d’entrée de gamme équipée d’un moteur de 75 chevaux. Concernant la Sandero, assemblée au Maroc ou en Roumanie, c’est en moyenne 100 euros supplémentaires qu’il faudra débourser pour s’offrir la citadine alimentée en essence.

Si ces hausses n’ont rien de délirant, cela reste tout de même quelques dizaines voire centaines d’euros de plus à prévoir dans un budget déjà bien impacté pour de nombreux ménages par l’inflation des prix. Pour se consoler – ou tout du moins tenter de le faire -, il est toujours possible de trouver pire ailleurs. Ainsi, pour les amateurs de voitures sportives, l’addition sera considérablement plus salée dans quelques mois. Prenons l’exemple d’une Audi RS5 Sportback dont le rejet de CO2 avec son moteur V6  est estimé à 203 grammes par kilomètre. Entre le 31 décembre 2023 et le 1er janvier 2024, son malus va passer de 24 720 euros à…60 000 euros. Vu comme ça, les petites citadines ne s’en sortent pas si mal.

You May Also Like

More From Author