sextape futuriste pour “Generator”, le clip parfait pour la Saint-Valentin

3 min read
Crédits photo : YouTube

Justice sur la scène de Coachella. La scène se produira du 12 au 21 avril lors du célèbre festival californien, qui marquera le grand retour aux affaires du tandem électro. Une mise en jambe avant la parution de l’album “Hyperdrama”, quatrième opus attendu comme le messie par toute une horde de fans qui n’ont pas eu de nouveaux sons à se mettre sous la dent depuis l’ère “Woman” en 2016… jusqu’à ce jour de janvier, où le duo a dégainé non mais un mais deux inédits : “One Night/All Night”, collaboration pop et explosive avec le groupe Tame Impala, et “Generator”. « On a toujours envie d’amener notre musique là où l’on n’est jamais allé avant. C’est une nécessité pour faire naître une forme d’émulation entre nous et aussi pour s’amuser » explique Gaspard Augé. Pour “Hyperdrama”, Justice entend synthétiser plusieurs univers avec comme « matière sonore » le gabber néerlandais et la techno hardcore : « Ce sont des genres que nous aimons jouer dans nos sets, purs et radicaux ».

Le player Dailymotion est en train de se charger…

“Les robots aussi peuvent faire l’amour”

Si le très radiophonique “One Night/All Night”, fer de lance, a déjà bénéficié d’un clip nous faisant pénétrer dans les entrailles de la pochette très artérielle de “Hyperdrama”, les fidèles de la première heure préféreront sans doute se passer “Generator” à pleine puissance, qui se veut, avec « ses gimmicks grandiloquents » et « ses cadences épileptiques », un clin d’oeil au festival Thunderdome. « Pour les 20 ans de EdBanger à Londres, on a joué beaucoup de tracks de gabber, c’est quelque chose qu’on fait depuis longtemps dans nos sets. Ça heurte un peu les gens au départ, mais il y a quelque chose de très euphorique et de jouissif » atteste le duo français, qui fait appel à la réalisatrice Léa Ceheivi (“911” de Damso, “Problèmes du matin” de Ninho…) pour concevoir le clip radical de “Generator”… à ne pas mettre entre toutes les mains ! Car en ce jour de Saint-Valentin propice à un peu de romantisme, Justice réveille surtout les instincts primaires des hommes. Ou plutôt des humanoïdes…

À la manière d’un jeu de voyeurisme, “Generator” nous dévoile l’intimité d’un couple aux goûts très affirmés en matière de sexualité. Alors que la température grimpe et que les vêtements en cuir jonchent peu à peu sur le sol, on comprend que l’on assiste au batifolage de deux robots qui brûlent de désir ! « Nous étions enthousiastes à l’idée de reproduire un phénomène des années 2000, comme la sextape, mais avec un petit quelque chose en plus. L’esthétique brute, l’absence de contrôle. Alors oui, dans notre monde, les robots IA peuvent aussi faire l’amour, et avoir un orgasme, une “petite mort” » résume la metteuse en scène, qui offre ici un aperçu de ce qui sera peut-être la norme dans un futur plus ou moins proche. Comme le chante Björk, « all is full of love » !

You May Also Like

More From Author