qui a accepté l’invitation de Macron ? Un rendez-vous pour rien ?

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Rencontres de Saint-Denis : qui a accepté l'invitation de Macron ? Un rendez-vous pour rien ?

A l’occasion de cette deuxième édition des rencontres de Saint-Denis organisée par Emmanuel Macron ce vendredi 17 novembre, certains partis politiques brillent par leur absence.

Emmanuel Macron a donné rendez-vous à l’ensemble des chefs des partis politiques pour la seconde édition des rencontres de Saint-Denis. Comme lors de la dernière rencontre du 30 août, l’objectif d’un tel rassemblement est de recréer une forme de collaboration entre les partis politiques sur les sujets urgents imposés par le contexte national et international. Les dirigeants de parti qui ont répondu présent sont reçus par le chef de l’Etat depuis 9h15, ce vendredi 17 novembre, à la Maison de l’éducation de la Légion d’honneur.

Au programme : la situation à Gaza et la guerre en Ukraine sur le plan international, l’élargissement de l’usage du référendum aux sujets de société, la décentralisation et enfin d’éventuelles réformes constitutionnelles à propos du statut de la Corse et de la Nouvelle-Calédonie pour les questions nationales.  

Contrairement à la précédente réunion du 30 août où tous les partis avaient répondu présents, cette fois-ci, trois d’entre eux ont décliné l’invitation du chef de l’Etat. Les grands absents sont Éric Ciotti des Républicains, Manuel Bompard de La France Insoumise et Olivier Faure du Parti Socialiste. Tous ont expliqué la raison de leur refus. Pour la France insoumise, Mr Bompard s’est exprimé dans un communiqué publié le 7 novembre dernier où il y condamne ces “exercices monarchiques visant à contourner le débat organisé dans ses formes constitutionnelles”. Chez les socialistes, Olivier Faure dénonce une “mise en scène” dans un communiqué publié ce jeudi 16 novembre.

Les deuxièmes et dernières rencontres de Saint-Denis ?

Cette édition se déroulera donc entre Emmanuel Macron et Marine Tondelier d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), Fabien Roussel du Parti communiste, Jordan Bardella du Rassemblement National, Hervé Marseille de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) et Guillaume Lacroix du Parti radical de gauche (PRG). Seront aussi présents Stéphane Séjourné de Renaissance, Edouard Philippe d’Horizons, François Bayrou du MoDem et Laurent Hénart du Parti radical. Tous ont retenu qu’il s’agissait d’un rendez-vous important à honorer. Le chef de l’Etat a quant à lui dénoncé les désistements comme “une faute politique majeure” ce mercredi 15 novembre depuis la Suisse où il se trouvait en déplacement. 

Alors que le président compte soumettre sa proposition de faciliter l’organisation du référendum d’initiative partagé (RIP) tant que celui-ci ne porte pas sur un texte débattu au Parlement, l’absence de certains affaiblit la démarche du chef de l’Etat d’établir une cohésion entre partis politiques et l’idée d’arriver à des résultats communs semble s’éloigner. 

Déjà lors de la précédente édition, les résultats obtenus avaient été jugés très peu satisfaisants : aucune mesure n’avait vu le jour, si ce n’est une conférence sociale sur les bas salaires, qui avait alors très peu convaincue les politiques. Des éléments qui remettent en question l’utilité d’un tel rendez-vous alors qu’une partie de la classe politique manque à l’appel pour cette deuxième réunion. 

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